Cette semaine, dans sa revue de presse, ClubFunding Asset Management vous parle de construction de logements, des prix de l’immobilier de bureau et du succès des centres commerciaux en Afrique. Bonne lecture !
Bureau
- Le niveau moyen des mesures d’accompagnement des transactions locatives de bureaux de plus de 1 000 m2 en Ile-de-France aurait reculé au cours du 4e trimestre 2020. Les transactions de bureaux supérieures à 5 000 m2 continuent, elles, à bénéficier d’un accompagnement plus important. La durée ferme d’engagement de ces dernières atteint en moyenne 8,4 ans au 4e trimestre 2020 contre 5,9 ans pour celles de 1000 à 5 000 m2.
- Les prix de vente et de location dans l’immobilier de bureau devraient s’ajuster dès 2021. Les propriétaires comme les professionnels du secteur vont devoir absorber un réaménagement des surfaces lié aux normes sanitaires qui imposent notamment plus d’espace. En France, cette relance profiterait dans un premier temps aux régions.
Commerce
- Les grands magasins Debenhams, en faillite, vont définitivement fermer leurs portes au Royaume-Uni avec des milliers de licenciements à la clé. Le groupe d’habillement en ligne Boohoo avait annoncé le rachat du seul site internet et de la marque pour 55M£.
- Le continent africain connaît une hausse spectaculaire du nombre de centres commerciaux. Celle-ci s’explique essentiellement par la forte urbanisation, le boom démographique, l’intérêt accru qu’accordent les acteurs de la grande distribution au continent et a modification des habitudes de consommation due à la hausse des revenus des ménages africains. La capitale économique du Cameroun, Douala, a ainsi accueilli fin 2020 le plus grand centre commercial d’Afrique centrale, composé de 160 magasins, de commerces de divertissements et de 5 salles de cinéma.
Logement
- Ralentie par la crise sanitaire, la construction de logements a diminué en 2020 en France. 376 700 logements ont été mis en chantier, soit un recul de 6,9 % par rapport à l’année précédente.
- La Fédération Nationale de l’Immobilier anticipe cette année une stabilisation des prix des logements anciens en France avec, malgré tout, des baisses possibles dans les dix plus grandes villes. En revanche, dans le neuf, les valeurs devraient s’apprécier en 2021. Les rendements immobiliers semblent être toujours très compétitifs, avoisinant les 6-8 % bruts annuels (hors Paris) dans l’ancien et les 3-4 % dans le neuf. Par ailleurs, le Haut Conseil de stabilité financière a autorisé les établissements prêteurs à assouplir leurs règles de sélection des demandes de financement en décembre dernier.
Très bonne semaine,
David El Nouchi et Elodie Souffre